Couleur préférée reine Elizabeth II : le secret enfin révélé ?

Un vestiaire où chaque nuance murmure un secret, mais où une teinte seule semble détenir les clés du royaume. Elizabeth II n’a jamais laissé la couleur au hasard, faisant de sa garde-robe un véritable récit visuel. On la scrute, on l’imite, on tente de percer le mystère derrière ses tenues éclatantes – mais connaît-on vraiment la teinte qui faisait battre le cœur de la souveraine britannique ?

Derrière les chapeaux arc-en-ciel et les manteaux qui captent la lumière, se cache une préférence longtemps chuchotée dans les coulisses du palais. N’est-il pas fascinant d’imaginer que la couleur favorite de Sa Majesté n’est peut-être pas celle que l’on croit, malgré la parade des looks soigneusement étudiés à chaque sortie ?

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Pourquoi la couleur occupe une place centrale dans l’image d’Elizabeth II

Impossible d’accuser la reine Elizabeth II de s’habiller au petit bonheur. La couleur, pour elle, n’est ni un caprice ni un artifice : c’est un outil de communication, un marqueur d’individualité dans le tumulte du royaume-Uni. Lorsqu’elle apparaît au balcon du Buckingham Palace, il suffit d’un manteau fuchsia ou d’un chapeau turquoise pour que la foule la repère instantanément. Régner, c’est aussi se signaler, s’imprimer dans la mémoire collective. Elle l’a compris mieux que quiconque.

Chaque tonalité de sa garde-robe devient alors repère. Elizabeth II se hisse au rang d’icône de la mode, revisitée par les artistes du pop art et détournée sur les pochettes de disques punk. Les médias britanniques s’amusent de ses ensembles acidulés, mais derrière le spectacle, c’est tout le palais Buckingham qui orchestre une stratégie savamment pensée. La couleur, chez la reine, c’est du sérieux.

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  • Le bleu pour fédérer, imposer la confiance, cultiver l’unité.
  • Le vert, lors de rencontres axées sur l’écologie ou la nature.
  • Le rose ou le jaune pour illuminer les grandes dates du calendrier royal.

La famille royale britannique a érigé la couleur en code, en alphabet secret. Chaque choix chromatique fait de la reine un signal vivant, une silhouette reconnaissable entre mille. Elizabeth II n’a jamais laissé le hasard décider : elle a dompté l’art d’attirer l’œil tout en créant une légende visuelle.

Les codes vestimentaires royaux : entre tradition et communication

Pas d’uniforme officiel sous les ors du palais, mais une discipline rigoureuse. Chez Elizabeth II, chaque élément vestimentaire s’inscrit dans le rituel. Les jupes et robes règnent sans partage, longueur cheville exigée ; le pantalon n’apparaîtra qu’à la toute fin de son règne. Son fameux tailleur jupe devient une marque de fabrique, décliné dans toute la gamme des couleurs franches, jamais ternes.

Derrière ces choix, une main experte : Angela Kelly, la conseillère mode de l’ombre, ajuste chaque tenue au millimètre. Une broche héritée, un chapeau théâtral, une rangée de perles, un sac à main Launer : chaque détail livre un message, parfois à peine perceptible.

  • Le parapluie Fulton, toujours transparent et ourlé d’une bande assortie au manteau du jour.
  • Les mocassins noirs Anello & Davide, portés sans relâche.
  • La fourrure reléguée, peu à peu, au profit de matières plus modernes.

La famille royale britannique respecte ces traditions, tout en évitant l’apparat déplacé. Les teintes sobres — beige, gris, noir — ne sortent du placard qu’aux obsèques, comme ce fut le cas lors des funérailles de la reine Elizabeth. Le vestiaire royal parle, transmet, suggère : une langue silencieuse, entre fidélité au protocole et clin d’œil subtil à l’actualité.

Quelle nuance la reine Elizabeth II préférait-elle vraiment ?

Le noir ? Réservé aux moments de deuil. Le beige ? Trop effacé pour une souveraine qui doit capter tous les regards. Les clichés, les archives, les confidences du palais de Buckingham convergent : le bleu s’impose, sans conteste. Pas un bleu timide, ni trop sombre ni trop pâle : un bleu affirmé, éclatant, qui se distingue sur toutes les photos officielles de la reine.

Une analyse minutieuse de plus de mille tenues portées en public le confirme : le bleu caracole en tête, loin devant le vert, le rose ou le violet. Les tailleurs turquoise, les manteaux azur, les chapeaux cobalt jalonnent les décennies de règne. Ce bleu, ni froid ni distant, devient la signature visuelle d’Elizabeth II. Il rassure, il éclaire, il affirme une présence sans jamais heurter l’œil.

  • Le bleu, vedette des cérémonies et visites officielles.
  • Le jaune et le vert pour les festivités du printemps.
  • Le rose, plus intime, réservé à quelques moments de douceur familiale.

Le bleu n’est pas simplement un choix de style : c’est le sceau d’une souveraine devenue icône pop, traversant les époques sans jamais se trahir par la couleur.

couleur royale

Ce que révèle ce choix sur la personnalité de la souveraine

Chez Elizabeth II, chaque détail est pensé. Rien n’est laissé à l’à-peu-près. Son penchant pour le bleu révèle une volonté claire : incarner la stabilité, la confiance, la continuité. Le bleu apaise le Royaume-Uni, rassure les foules, traverse les tempêtes sans jamais vaciller.

Les nuances ne sont jamais choisies à la légère. Le bleu glacier pour les hivers gallois, le bleu roi pour les grandes occasions, le bleu layette lorsqu’il s’agit de tendre la main à la jeunesse. La famille royale ajuste la palette selon l’atmosphère, l’événement, la saison.

  • Le vert évoque la nature, l’espoir, et rappelle les engagements environnementaux récents de la couronne.
  • Le jaune signale l’allégresse, les grandes fêtes populaires.
  • Le violet convoque le pouvoir, la majesté, l’histoire.

Le rose vient parfois adoucir l’ambiance lors de parenthèses familiales. Le noir, presque absent en dehors des commémorations, marque la frontière entre la solennité publique et la pudeur du deuil.

En fin de compte, Elizabeth II composait sa propre partition chromatique, érigée en code secret. Plus qu’une question de visibilité, il s’agissait d’un art subtil : affirmer sa souveraineté et laisser, dans l’imaginaire collectif, la trace indélébile d’une légende en couleur. Bleu, bien sûr.

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